Et puis il y a eu Toi...
Ma petite, ma toute petite plus si petite, mon chaton des bois d’amour, mon soleil, ma patate, ma Lunachat, mon chaton des iles sauvages, ma Jeannette, mon amour, ma beauté, ma lulu, ma râleuse… Un an déjà…
Je ne peux pas croire que tu partages notre vie depuis si longtemps.
Avant toi, je n’ai jamais eu un besoin irrépressible d’avoir un enfant. Il faut croire que tu le savais, et que c’est pour ça que tu es ce petit soleil si facile à vivre…
Pendant toute ma grossesse, je n’ai jamais réalisé qu’il y avait ce petit bébé à l’intérieur de moi. Même maintenant, je n’arrive pas à me dire que cette petite fille merveilleuse qui illumine nos journées, est cette même petite chose qui était dans mon ventre pendant 9 mois. Tu étais déjà facile à l’époque, tu bougeais peu (et moi qui pensais que ça présageait une enfant calme, belle erreur !), et ne prenais pas beaucoup de place dans mon ventre pas très gros. Je voulais absolument que tu sois cancer, mais tu es née Gémeaux, ce qui doit expliquer ton côté Jean qui rit et Jean qui pleure 😉.
Même dans ta naissance tu as été « facile ». L’accouchement me faisait peur mais ce qui me terrifiait avant tout était de ne pas savoir « quand ». Pour moi qui adore planifier et préparer les choses, ne pas savoir à quel moment cela allait arriver m’angoissait terriblement.
Là encore, tu as été parfaite : après une fissure de la poche des eaux que j’ai laissée (beaucoup trop) trainé, je suis finalement allée à l’hôpital où je me suis fait tirer les oreilles ! J’aurais dû venir au moins 4 jours avant ! Mais tu allais bien, aucune infection à l’horizon, l’accouchement allait donc être déclenché le lendemain.
Voilà, je savais quand j’allais devenir ta maman. Et j’avais la nuit pour me préparer. Merci pour ça.
Le 19 juin au matin donc, après une nuit un peu agitée à l’hôpital auprès de ton papa, me voilà en route pour te rencontrer… Cela a été long (et douloureux hein il faut le dire), je suis finalement descendue en salle d’accouchement vers 17h et tu as pointé le bout de ton nez le lendemain à 3h51. Que ces heures à t’attendre nous ont paru interminables !! Quel ennui dans cette salle et quelle impatience de te voir !
Contrairement à ce que beaucoup de personnes m’avaient dit, je n’ai pas ressenti de « bouffée d’amour » en te voyant pour la première fois. En fait, mes premiers mots ont été « elle ressemble à Xavier (mon père lol) ! ». Je ne réalisais toujours pas que ce petit être qu’on venait de me balancer sur le ventre (parce que, oui, on t’a littéralement balancé sur mon ventre…), était mon enfant, ma chair. Je ne te connaissais pas et nous avons dû apprendre à nous apprivoiser. Mais chaque minute, chaque heure, chaque jour passé à tes côtés faisaient croitre mon amour pour toi. Plus je te connais et plus je t’aime…
Tu es une petite fille tellement solaire qui ne pleure quasiment jamais. Tu passes ton temps à sourire, mais pas seulement à nous, à tout le monde. Tu es une petite curieuse qui adore regarder ce qui se passe autour d’elle, mais aussi attirer l’attention. Et ça marche. Ton sourire est contagieux ! Je suis si fière d'être ta maman. La vie est si facile et si douce avec toi…
Depuis peu ton caractère se dessine… Tu es devenue impatiente (en même temps avec les parents que tu as… 😉), un peu râleuse (c’est Papa ça…), et tu ne tiens pas en place (ça c’est maman 😊). Les câlins et les bisous valent de l’or avec toi, même s’il t’arrive (de temps en temps) de nous en donner sans prévenir et ils sont d’autant plus précieux..
On m’avait prévenu, mais je ne me rendais pas compte à quel point ce serait vrai, le temps passe à une vitesse folle à tes côtés. J’ai l’impression qu’hier encore tu t’endormais, repue, dans mes bras (et pourtant dieu sait que ça fait longtemps que ce n’est pas arrivé !). Et aujourd’hui tu marches presque !
Avec toi j’ai dû apprendre à lâcher prise, à ne pas pouvoir tout programmer, à être en retard… Alors oui, tu as chamboulé ma vie, notre vie, il y a plein de choses que nous faisions avant qui sont plus compliquées maintenant… mais la vie est tellement plus belle avec toi. En fait, je ne me souviens même plus comment elle était avant toi.
Être ta maman c’est te regarder grandir avec admiration chaque jour. C’est aussi apprendre à respecter ce que tu es, sans te modeler comme nous aimerions que tu sois. C’est apprendre à dire pause aux futilités de la vie et juste profiter des petits bonheurs quotidiens à tes côtés. C’est revoir ses priorités… C’est essayer chaque jour de te rendre heureuse, et de faire en sorte que tu restes ce petit être solaire pour toujours. Parce qu'alors, je sais que la vie te sourira, car les personnes comme toi sont rares et précieuses. C’est aussi et beaucoup, apprendre à vivre avec une peur au ventre permanente, qu’il t’arrive ou nous arrive quelque chose.
Je ne serais plus jamais insouciante. Je suis ta maman.
Happy one ma Lunachat.
Je t’aime à l’infini.
Ps : Voilà ces quelques mots pour ton premier anniversaire mon bébé, pour te raconter un peu ton histoire avant que les souvenirs ne s’estompent, pour te dire combien je t’aime, et combien tu as changé ma vie.
